La ministre Kandia Camara essaie de calmer les ardeurs

Partager cet article

Elle s’est prononcée sur bon nombre de sujets importants dont éventuellement le plus explosif était la grève des enseignants qui perdure. A propos de cette grève la Ministre à charge de ce domaine a tenu à signifier que cette attitude des enseignants ne respecte pas les accords selon lesquels une trêve sociale devrait être observée par les entités professionnelles ivoiriennes en vue de permettre à l’Etat ivoirien d’étudier afin de trouver des mesures palliatives à l’ensemble de leur préoccupation.

C’est pourquoi profitant de ces échanges avec les organes de presse, elle a tenu à rassurer que les discussions avec  les syndicats du corps enseignants au départ connaissaient des difficultés certes cependant les uns et les autres ont dû mettre un « peu d’eau dans le vin » et qu’elle aurait foi que celle-ci se  solderont par l’obtention d’un terrain d’entente.

Evoquant  les actions gouvernementales à venir dans le domaine éducatif, Mme la ministre a annoncé dans son exposé que très bientôt l’Etat ivoirien procèdera au recrutement exceptionnel de 10.300 enseignants au niveau primaire et secondaire, l’acquisition de 517.558 tables-bancs pour les établissements scolaires et la construction de 8.400 latrines dans environ 1.400 écoles en zone rurale.

« Beaucoup de défi ont été relevés et des perspectives restent à envisager. » A-t-elle martelé.

Concernant les cours du mercredi décriés par les enseignants du primaire, La Ministre Kandia a tenu à faire un éclaircissement « il revient à l’Etat de définir le régime du travail et donc il est du devoir de l’employé de se conformer à cette donne. Avant les cours se tenaient tous les samedis jusqu’à ce que l’Etat lui-même décide que ce jour soit décrétée journée sans travail »a-t-elle expliqué.

Elle a en outre rassuré toute l’assistance qu’elle a foi en ce  que les problèmes que le milieu éducatif connait seront résolus par le gouvernement. Selon elle, il faille que chacun y mette le bon sens au-devant de tout.  

« Nous devons agir pour produire l’ivoirien nouveau » a-t-elle renchéri

 Pour elle la conception de l’ivoirien nouveau que nous souhaitons de tout cœur sera un citoyen façonné et habilité à participer activement au développement de la côte d’ivoire.

 

Dilane janvier


Partager cet article