Nous sommes dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 février 2019, et il est environ 2h du matin. A cette heure-là, en effet, rapportent nos sources, des individus, au nombre de six ( 06), se présentent aux portes du supermarché en question, qui, évidemment, n’est pas ouvert à cette heure-là.
Chaussés dans de paires de Rangers, ils sont sanglés dans des tenues sombres qui s’apparentent à celles portées par les éléments des forces de sécurité, lors des opérations de maintien d’ordre face à des émeutes.
Les voyant ainsi, les deux vigiles assurant la surveillance du supermarché, sont plus que rassurés. Ils croient avoir affaire à des agents des forces de l’ordre, effectuant une patrouille de sécurité.
Mais ils commettent là, une bien grosse erreur d’appréciation. Parce que ces mecs, à la vérité, sont de faux agents des forces de sécurité. Car, passé le moment de diversion, ces individus sortent tout de suite des pistolets automatiques. Certaines de ces armes-là, ils en pointent les canons contre les tempes des deux agents de sécurité.
Ces derniers, complètement abasourdis, sont ligotés solidement. Et les tenant comme de vulgaires paquets, les gangsters les conduisent à l’arrière du supermarché, où ils les allongent contre la clôture du cimetière du village. En ces lieux, ils les couvent de vieux habits déchirés et vont tranquillement poursuivre leur « job ».
De l’endroit où ils sont confinés, les deux agents de sécurité entendent des bruits de coups de marteau. Ce sont les bandits qui défonçaient ainsi une des portes d’accès de la surface commerciale.
Plus tard, peu après 5h du matin, des commerçants se rendant au marché de « Kouté » pour ouvrir leurs boutiques, découvrent les deux vigiles dans leur mauvaise posture. Ils les délivrent de leurs liens, quand ces derniers leur racontent leur mésaventure aux mains de faux éléments de forces de sécurité.
Les vigiles, ainsi libérés, alertent aussitôt leur hiérarchie qui saisit alors la police. Et en présence du gérant de la structure commerciale, les policiers procèdent au constat d’usage. Au cours de ce constat, le préjudice à chaud, est établi par I.Y, le gérant.
Et nos sources qui relaient l’information, nous apprennent donc que les malfaiteurs sont partis avec la somme de 3 500 000 F Cfa, mais ont abandonné sur place, neuf (09) cartons de vin qui les auraient certainement gênés dans leur fuite. Une enquête policière est en cours, pour retrouver le gang des six.
Ahou Nazaire