Vœux de nouvel an au corps diplomatique : Le FPI réagit aux propos du président Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara a échangé le jeudi 9 janvier 2025, au Palais présidentiel d’Abidjan, ses vœux de nouvel an avec le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire. Cette cérémonie, marquant le début de l’année, a été l’occasion pour le chef de l’État de se prononcer sur plusieurs sujets, notamment l’élection présidentielle prévue en octobre 2025.

Lors de son allocution, M. Ouattara a déclaré : « Cette élection, qui aura lieu le 25 octobre, sera paisible, démocratique et transparente. » Il a également évoqué sa santé et sa disponibilité à continuer de servir le pays, ajoutant qu’il n’avait pas encore pris de décision quant à sa candidature pour la prochaine présidentielle : « Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti en 2020. À la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays. »

Ces propos ont suscité des réactions au sein de l’opposition, notamment du Front Populaire Ivoirien (FPI). Dans une déclaration officielle, Barthélémy Gnépa, le secrétaire général du FPI a exprimé la perplexité de son parti face au contenu et au contexte de cette prise de parole. Selon le parti, les vœux adressés par le Nonce Apostolique, représentant du corps diplomatique, portaient principalement sur l’organisation d’une élection apaisée, démocratique, inclusive et transparente en 2025.

« Nous sommes surpris que le président de la République ait choisi cette tribune pour aborder des questions partisanes et personnelles, au lieu de répondre aux préoccupations légitimes des diplomates concernant l’organisation d’élections crédibles »Barthélémy Gnépa, le secrétaire général du FPI.

Le parti a également rappelé l’urgence d’un dialogue politique inclusif pour garantir des conditions électorales apaisées. Selon le FPI, les expériences des scrutins de 2010 et 2020, marquées par des violences, appellent à une concertation approfondie entre les différents acteurs politiques du pays.

« Nous insistons sur la nécessité d’un dialogue national pour éviter de reproduire les erreurs du passé. La stabilité de notre pays en dépend », a ajouté le FPI.

En conclusion, le FPI a réitéré son appel à un dialogue national pour garantir des élections transparentes et préserver la paix sociale.

DS