La Corée du Sud a été le théâtre le dimanche 29 décembre 2024, de la pire catastrophe aérienne de son histoire. Un Boeing 737-800 de la compagnie low-cost Jeju Air, en provenance de Bangkok, s’est écrasé lors de son atterrissage à l’aéroport de Muan, causant la mort de 179 personnes. Seuls deux membres de l’équipage ont survécu à cet accident tragique.
L’accident s’est produit alors que l’avion tentait d’atterrir. Selon les premiers éléments de l’enquête, une collision avec des oiseaux aurait endommagé les moteurs, rendant l’atterrissage difficile. Les boîtes noires, retrouvées peu après le drame, devraient permettre d’éclaircir les circonstances exactes.
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Une vidéo capturée par une chaîne locale montre l’appareil en feu, heurtant une barrière en bout de piste avant de s’embraser totalement. Sur place, les secouristes ont découvert une scène de désolation : l’avion calciné, des débris éparpillés autour de la piste et des effets personnels des passagers jonchant le sol.
Des survivants miraculeux
Parmi les occupants, seuls un steward de 33 ans et une hôtesse de 25 ans ont survécu, malgré de graves blessures. Hospitalisés à Séoul, ils sont les seuls témoins directs de cette tragédie.
Un choc pour les familles et le pays
Dans le terminal de l’aéroport, des familles dévastées attendaient des nouvelles de leurs proches. Les écrans, habituellement dédiés aux informations de vol, affichaient les noms des victimes. Pour beaucoup, l’identification des corps reste un défi, nécessitant des prélèvements ADN.
Réactions et mobilisation
Le gouvernement sud-coréen, en pleine transition politique, a réagi rapidement. Le président par intérim, Choi Sang-mok, a ordonné la mobilisation de toutes les ressources disponibles pour gérer les conséquences de ce drame.
La compagnie Jeju Air, endeuillée par son premier accident mortel depuis sa création en 2005, a présenté ses excuses aux familles des victimes. Boeing, le constructeur de l’appareil, a également exprimé son soutien et sa coopération pour l’enquête.
Une prière pour les victimes
Dans un message de compassion, le pape François a évoqué les familles endeuillées et prié pour les victimes lors de l’Angelus.
Cette tragédie rappelle la vulnérabilité des vols face à des imprévus comme les collisions avec des oiseaux, un risque pourtant bien connu dans l’aviation. Elle s’inscrit comme un sombre rappel de l’importance des mesures de sécurité dans ce secteur.
DS