Une tentative d’évasion a été signalée le 7 avril 2025 à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bouaké (MAC B), faisant un mort par asphyxie et plusieurs blessés, selon un communiqué du procureur de la République, Yéo Abel Nagbellé.
Dans le cadre d’un renforcement des contrôles visant à lutter contre l’introduction de stupéfiants et de substances psychotropes au sein de l’établissement pénitentiaire, les autorités ont intensifié la fouille des visiteurs et des colis destinés aux détenus. Cette vigilance accrue a permis plusieurs saisies, dont celle du 2 avril 2025 portant sur 60 comprimés de Tramadol, aussi appelé « Kadhafi ».
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Cette opération de contrôle a suscité des tensions parmi les détenus. Le 6 avril 2025, un groupe de onze prisonniers a attaqué certains codétenus, les accusant d’avoir informé l’administration pénitentiaire sur les réseaux d’approvisionnement en produits illicites. L’incident a fait deux blessés avant que l’ordre ne soit rétabli.
Le lendemain matin, à l’ouverture des cellules, une tentative d’évasion collective a été orchestrée par les détenus. Grâce à l’intervention rapide de la Gendarmerie et de la Police Nationale, la situation a été maîtrisée. Tous les détenus ont été réintégrés dans leurs cellules et le calme est revenu.
Cependant, les heurts ont coûté la vie à un détenu, décédé par asphyxie lors de la bousculade. Trois blessés sont également à déplorer : deux agents pénitentiaires et un détenu.
Une enquête est en cours pour faire la lumière sur ces événements.
GG