« La Côte d’ivoire devient le premier pays francophone en Afrique de l’ouest a délivré au publique le vaccin contre le paludisme » a déclaré Dr Tall Fatim, représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en Côte d’ivoire, qui s’est exprimée au nom des partenaires technique et financier du secteur de la santé en Côte d’ivoire. C’était lors de la cérémonie de lancement de l’introduction du vaccin antipaludique dans le programme élargi de vaccination de routine des enfants âgés de 6 à 23 ans en Côte d’ivoire le lundi 15 juillet 2024 dans la cour de la mairie d’Abobo.
Selon Dr Tall Fatim , ce programme de vaccination va garantir la survie des enfants « non seulement au-delà de leur premier anniversaire. Mais parviendront désormais à leur âge adulte en bonne santé grâce à une seule intervention innovante dans la lutte contre le paludisme en Côte d’ivoire ». Une Côte-d’Ivoire a-t-elle dit où la réponse sanitaire « se renforce ». Dr Tall Fatim a salué le leadership et la détermination du gouvernement ivoirien pour les efforts entrepris dans la protection de la population contre les différentes maladies à prévention vaccinale.

A entendre, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, cette première phase du programme élargi de vaccination antipaludique de routine des enfants âgés de 6 à 23 ans en Côte d’ivoire va concerner 250 000 enfants âgés de 6 à 23 mois.
Le paludisme à écouter Pierre Dimba « un problème majeur de santé publique en Côte d’Ivoire, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans ». Le ministre de la Santé a fait comprendre à l’auditoire que le paludisme est un facteur qui empêche les enfants d’aller à l’école puis réduit la productivité économique en entraînant un « important » absentéisme scolaire et professionnel. « Cette situation entraîne une réduction de 43% du revenu mensuel des ménages » a affirmé Pierre Dimba.
Pour sa part le premier ministre Robert Beugré Mambé a demandé aux mères de conduire les enfants à la vaccination car cela y va de leur bien-être.
Notons que ce vaccin a déjà été testé au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana, au Kenya, au Malawi et en Sierra Leone.
DANIELLE SERI