Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a annoncé à l’opinion publique le 30 juillet 2024 que deux (2) cas de variole du singe ou virus de Monkeypox ont été détecté en Côte d’Ivoire précisément à Dabou et à Kouamssi.
Il s’agit d’une maladie provoquée par un virus transmis en contact avec le sang ou les fluides corporels (le sang, la salive, le sperme, les fluides vaginaux, le mucus ou encore l’urine) de personnes ou d’animaux infectés.
Selon cette note d’information, le premier cas, est un patient de 46 ans, ouvrier agricole de profession qui s’est fait consultée au centre de santé d’Iboké V2 à Dabou le 1er juillet 2024 avec des symptômes de fièvre, céphalées et éruptions cutanées. Le deuxième cas est un élève âgé de 20 ans, domicilié à Koumassi, Campement à Abidjan qui a présenté le 14 juillet 2024 des signes d’éruptions cutanées et de muqueuse buccale.
À lire la note, le diagnostic de la variole du singe a été confirmé après l’analyse des échantillons biologiques effectuée sur les deux patients par les Instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar.
L’information signée de Dr Aka Charles Koffi, directeur de cabinet du ministre de la Santé a indiqué que conformément au règlement sanitaire international, la notification de ces deux cas a été faite à l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms).
Par ailleurs, le gouvernement recommande aux populations d’éviter la manipulation des animaux, de ne pas consommer des animaux malades ou retrouvés morts, de consommer la viande bien cuite. Puis de chercher à se faire consulter dans un centre de santé en cas de fièvre et d’éruption cutanée.
Mais également d’éviter d’être en contact avec les personnes infectées et aussi avec les fluides corporels des personnes malades. Sans compter le fait de porter des gants et un équipement pour soigner les malades, de tousser et éternuer dans un mouchoir, de se laver les mains régulièrement avec de l’eau du savon après avoir été en contact avec un malade.
DANIELLE SERI