Une vive tension a éclaté ce matin au camp pénal de Bouaké, où des tirs ont retenti, suscitant l’inquiétude. Selon les premières informations, la gendarmerie est intervenue pour stopper un mouvement de revendication des gardes pénitentiaires. Ces derniers dénoncent des conditions de travail déplorables, pointant du doigt un manque de ressources criant.
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Un malaise profond dans le système pénitentiaire
La grogne au sein des agents de sécurité pénitentiaire ne date pas d’aujourd’hui. Selon des sources internes, les gardes réclament de meilleures conditions de vie et de travail, affirmant qu’ils souffrent de précarité et de manque de nourriture. Cette situation met en lumière une crise latente qui pourrait s’aggraver si aucune solution rapide n’est trouvée.
Quelle sera la réponse des autorités ?
Face à cette montée de tension, tous les regards sont tournés vers les autorités compétentes, qui devront rapidement apaiser la situation. Le système pénitentiaire ivoirien traverse-t-il une crise structurelle ? Jusqu’où ira cette contestation ? Les prochaines heures seront décisives.
Scofield K