la ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a ce jeudi 17 octobre 2024, présidé la première réunion du Comité consultatif de la fonction publique dans son cabinet à Abidjan-Plateau. Cette rencontre intervient dans un climat de tension marqué par un appel à la grève de trois jours lancé par plusieurs syndicats du secteur public.
Au cœur des discussions figurent les revendications des fonctionnaires et agents de l’État, notamment des personnels enseignants et éducatifs. Les grévistes réclament des avancées sur plusieurs points, dont l’octroi d’une prime d’incitation pour les enseignants, la révision des carrières dans l’Éducation spécialisée, ainsi que l’organisation d’un concours professionnel pour les éducateurs préscolaires adjoints et maîtresses adjointes d’éducation permanente.
La réunion a cependant été marquée par l’absence de deux importantes centrales syndicales : Achi Edoukou Charles, de l’Union des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatr-CI), et Bli Blé David, de la Confédération ivoirienne des syndicats libres-Dignité, n’ont pas assisté à cette première séance.
D’autres représentants syndicaux étaient toutefois présents, parmi eux Soro Mamadou, de la Centrale syndicale Humanisme, et Zadi Théodore, de la Confédération syndicale plateforme nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Cs Pfn), qui ont pris part aux échanges avec la ministre et ses collaborateurs. Ces derniers étaient accompagnés de personnalités clés, telles que le directeur général du Trésor, Ahoussi Pascal, et le directeur des Finances et du Budget, Traoré Seydou.
Les syndicats présents ont notamment mis en avant la nécessité de repenser les formations et profils de carrière pour les métiers de l’éducation spécialisée, ainsi que de créer un concours professionnel exceptionnel. L’issue de cette réunion pourrait jouer un rôle crucial dans l’apaisement des tensions sociales qui gagnent le secteur public à la veille de la reprise des activités administratives.
DS