K.B, la quarantaine environ, coiffeur à la cité promogime de Bingerville n’a plus touché à la tondeuse depuis le 12 octobre 2021.
En effet, depuis cette date, l’homme s’est retrouvé au commissariat de police puis au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (Ppa) suite à un rapport sexuel qu’il a entretenu ce même jour avec une jeune demoiselle portant les initiale S.R, embauché en qualité de servante chez une famille résidente au sein de ladite cité.
La raison, c’est que S.R, âgé de 14 ans, à la date des faits, a raconté à ses patrons qu’elle été violée par le coiffeur alors qu’elle revenait de sa course dans l’après-midi. Ces derniers après l’avoir conduit chez un docteur qui a produit un certificat médical confirmant les dires de leur protégé ont porté plainte contre K.B qui a été arrêté le 12 octobre 2021 à 20h.
Entendu en enquête préliminaire puis par le juge d’instruction, il a été transféré devant le Tribunal criminel d’Abidjan Plateau pour être jugé le 3 avril 2024 pour les faits de viol sur mineur.
L’accusé parle de relation amoureuse…
A l’audience, le coiffeur a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a soutenu devant le tribunal que la victime et lui étaient en couple. A l’entendre ce rapport qui a engendré ce procès était en fait le le 5ème de leur idylle.
Selon ses explications S.R avait l’habitude de venir le voir dans son salon de coiffeur qui se trouve justement collé à son domicile. Le domicile de K.B,en l’espèce se situé à 150 mètres de celui des patrons de la jeune fille.
A la question de savoir, s’il était informé qu’elle était mineure, le coiffeur a répondu par la négative.
« Je ne connaissais pas son âge. Je ne lui ai jamais demandé. Mais à vue d’œil c’est une femme. Je pouvais supposer qu’elle à l’âge de ma première fille qui a 22 ans. » A-t-il dit. Avant d’ajouter : « Ce jour-là, elle m’a dit qu’elle venait d’accompagner les enfants à l’école. Elle m’a attendu pendant que je coiffais un client. Après, nous sommes allés dans le salon pour causer comme à notre habitude. Avant de nous retrouver dans la chambre. Je ne l’ai pas violenté. Elle était pressée de rentrer parce qu’elle m’a dit que sa patronne était à la maison. C’est pourquoi lorsque la police est venue m’arrêter j’étais serein. Devant eux j’ai dit que c’est ma copine ».
Pour K.B, si la jeune fille a parlé de viole c’est parce qu’elle craignait ses patrons.
DANIELLE SERI