Le navire Zimrida , transportant une cargaison de nitrate d’ammonium, a obtenu selon un communiqué officiel publié le lundi 6 janvier 2024 les autorisations nécessaires pour débarquer 7 654 tonnes de ce produit au Port autonome d’Abidjan.
Les autorités ivoiriennes ont tenu à rassurer sur la sécurité de l’opération. « Le navire et sa cargaison ne représentent aucun danger pour les installations portuaires, encore moins pour les populations. Le chargeur a obtenu toutes les autorisations des services compétents de l’État pour l’importation dudit produit », a déclaré la direction générale du port.
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Cette décision a été prise lors d’une réunion technique le 6 janvier 2025, présidée par M. Dioman Coné , Directeur de Cabinet du Ministre des Transports, et en présence des représentants des ministères de la Défense, de l’Environnement, des Douanes et du CIAPOL.
Un suivi strict des normes de sécurité
Le nitrate d’ammonium, bien que classé comme un produit sensible, est régulièrement manipulé au Port d’Abidjan dans le respect des normes de sécurité. Les autorités portuaires ont précisé qu’aucun incident n’est à signaler concernant le Zimrida , qui a été soumis à une surveillance stricte dès son arrivée dans les eaux ivoiriennes.
Contrairement aux informations relayées par certains médias, le Zimrida n’est pas le navire « RUBY », qualifié de « bombe flottante » en raison de dégâts subis lors d’une tempête en mer. La cargaison initialement transportée par le Ruby a été transbordée sur le Zimrida en novembre 2024, au port de Great Yarmouth, au Royaume-Uni.
« Le Zimrida ne souffre d’aucune avarie et remplit toutes les conditions de sécurité maritime, conformément à la réglementation internationale. Il figure sur la liste blanche de la classification des navires», a précisé la direction du Port autonome d’Abidjan.
Une cargaison destinée à plusieurs pays
Le Zimrida a transporté un total de 19 731 381 tonnes de nitrate d’ammonium. Après avoir débarqué les 7 654 tonnes destinées à la Côte d’Ivoire, il reprendra la mer pour livrer le reste de sa cargaison en Angola et en Tanzanie.
Les ivoiriennes ont insisté sur le caractère maîtrisé de l’opération, soulignant que toutes les précautions ont été prises pour garantir la sécurité des installations portuaires et des populations.
DS