Jean-Louis Billon, vice-président du PDCI-RDA et potentiel candidat à la présidentielle de 2025, a récemment partagé ses solutions pour résoudre un défi majeur en Côte d’Ivoire : la mauvaise gestion des fonds publics. Lors d’une intervention le 17 octobre 2024 dans sa rubrique hebdomadaire « La Tribune du Jeudi : La Question brûlante du follower », il a répondu à une préoccupation soulevée par Karim, un enseignant inquiet des scandales de corruption et de détournements de biens publics dans le pays.
Karim, 35 ans, a exprimé son désarroi face à l’impunité qui semble prévaloir dans ces affaires, une situation qui mine la confiance des citoyens envers l’État. Le problème soulevé par cet enseignant reflète un malaise partagé par de nombreux Ivoiriens, pour qui la transparence dans la gestion des ressources publiques est devenue une urgence nationale.
Face à ce constat, Billon a exposé des mesures qu’il compte mettre en œuvre pour éradiquer ces pratiques, qualifiant la mauvaise gouvernance et la corruption de « frein principal au développement » du pays. Il s’engage, une fois au pouvoir, à introduire des mécanismes rigoureux de transparence et de contrôle des finances publiques, notamment par la création d’organismes indépendants chargés de surveiller l’utilisation des ressources de l’État.
Dans une perspective de modernisation et d’efficacité, Billon propose également la digitalisation des processus administratifs, un outil clé pour réduire les occasions de corruption. Selon lui, la technologie permettra de limiter les manipulations humaines et d’assurer une gestion plus transparente des finances publiques.
Enfin, le vice-président du PDCI-RDA a insisté sur l’application de sanctions strictes à toute personne coupable de détournement de fonds, affirmant que l’ère de l’impunité devait prendre fin. « La gestion des ressources publiques sera fondée sur le mérite », a-t-il déclaré, en rupture avec les pratiques de favoritisme qui gangrènent les institutions.
À travers ces réformes, Billon ambitionne de restaurer la confiance des Ivoiriens dans l’État et de promouvoir une gouvernance juste et équitable. « Mon objectif est de redonner aux citoyens l’assurance que les ressources publiques seront gérées de manière exemplaire et que chacun sera jugé sur ses compétences, et non sur ses relations », a-t-il conclu.
Grace-Gaelle