Le 6 mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a créé la surprise en se rendant sur le site de maraîchage d’une coopérative féminine à Zongo, dans la commune rurale de Loumbila (région du Plateau-Central). Cette visite inopinée visait à encourager ces productrices de légumes, véritables symboles de résilience et d’émancipation dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso.
En débarquant sans annonce préalable, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a pu échanger directement avec la trentaine de femmes qui cultivent, sur 3,6 hectares, l’oignon, le haricot vert et l’aubergine, atteignant un rendement global annuel de 85 tonnes. Ces « amazones » de l’agriculture ont saisi cette occasion pour faire part de leurs défis majeurs : accès à la terre, insuffisance des ressources en eau et divagation des animaux. Malgré ces contraintes, elles demeurent un exemple de courage pour toutes les femmes burkinabè œuvrant dans la production agricole.
Soulignant l’importance de l’entrepreneuriat agricole féminin, le Chef de l’État a rappelé son engagement pour l’émancipation de la femme burkinabè. Il a insisté sur la nécessité de multiplier les efforts afin que chaque jour soit dédié à la reconnaissance de la femme. Selon lui, « à travers l’émancipation de la Femme, les familles se porteront mieux, tout comme la nation ».
Enfin, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a assuré ces femmes qu’il continuerait à les soutenir, de même que toutes les actrices rurales et péri-urbaines qui travaillent sans relâche pour faire avancer l’économie du Burkina Faso. Élise OUÉDRAOGO, présidente de la coopérative féminine de Zongo, a exprimé sa profonde gratitude à l’égard du Président, convaincue que cet engagement impulsé par la plus haute autorité de l’État contribuera à améliorer leurs conditions de travail et à valoriser davantage leur rôle essentiel dans la société.
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