Quelques jours après des rumeurs faisant état d’une arrestation manquée, Guillaume Soro a annoncé sur sa page Facebook, ce dimanche 12 novembre 2023, qu’il mettait fin à son exil de plus de quatre ans.
L’ancien Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire souhaite revenir dans son pays natal pour vivre dans la quiétude, entouré de sa famille et de ses proches, tout en contribuant à la réconciliation nationale. Dans un discours poignant, Soro a retracé la traque dont il se dit victime, révélant que le gouvernement ivoirien avait exigé son arrestation dans plusieurs pays où son exil l’avait conduit, notamment la France, la Belgique, les Émirats arabes unis, et plus récemment la Turquie. Cette pression l’aurait conduit à s’enfoncer toujours plus loin dans les confins du continent asiatique, une situation qu’il refuse de prolonger.
« Je refuse d’être un fugitif », a déclaré l’ancien chef rebelle, affirmant qu’il n’est coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment. Il revendique le droit à la vie et annonce qu’il met fin à son exil, exprimant ainsi son désir de retrouver sa terre ancestrale d’Afrique.
Cette annonce survient après des informations récentes sur une arrestation manquée de Soro dans un aéroport en Turquie. Dans son explication, il exprime son mal-être de vivre loin de sa terre natale et annonce son désir de vivre dans la quiétude avec sa famille et ses proches.
Guillaume Soro ne donne cependant pas de détails sur les modalités de son retour en Côte d’Ivoire, où il est actuellement condamné à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Malgré cela, il affirme sa volonté de contribuer à la réconciliation nationale, souligné qu’il souhaite apporter sa pierre à l’édification de la paix et de la concorde entre les peuples d’Afrique.
Son retour potentiel marque une nouvelle étape dans le paysage politique ivoirien et suscite des questions sur l’avenir politique de Guillaume Soro dans son pays d’origine.