Un incendie de grande ampleur a ravagé le marché de Kantamanto, à Accra, dans la soirée de mercredi, laissant des milliers de commerçants démunis. Ce marché emblématique, connu comme le plus grand centre de vente de vêtements d’occasion au Ghana, abritait plus de 30 000 échoppes et constituait une source essentielle de revenus pour des milliers de familles.
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Le Service National de Lutte contre les Incendies du Ghana (GNFS) a déployé treize véhicules pour tenter de contenir les flammes. Malgré leurs efforts, jeudi matin, des colonnes de fumée s’élevaient encore au-dessus des ruines. Alex King Nartey, porte-parole du GNFS, a confirmé qu’aucun blessé grave n’avait été signalé, mais a souligné l’ampleur des pertes économiques causées par cet incendie.
Parmi les commerçants touchés, Fred Asiedu, 45 ans, a confié avoir perdu l’intégralité de ses marchandises et économies. « Tout ce que je possédais était ici. Désormais, tout est parti en fumée », a-t-il déclaré. Adjoa Amu, vendeuse depuis 12 ans, a également exprimé son désarroi : « Ce marché permettait de nourrir mes enfants et de financer leur scolarité. Aujourd’hui, il ne reste que des cendres. »
Les premières enquêtes pointent un problème électrique comme cause probable de l’incendie, bien que la piste criminelle ne soit pas écartée. Richard Amo Yartey, de l’Organisation Nationale de Gestion des Catastrophes (NADMO), a affirmé que des investigations approfondies étaient en cours et a promis une assistance aux commerçants affectés.
Selon des estimations préliminaires, les pertes matérielles se chiffreraient en plusieurs millions de cedis, la monnaie locale. Cependant, aucune annonce officielle n’a encore été faite concernant un plan d’aide ou de reconstruction.
Le président de l’Association des Commerçants du Ghana (TAGG), David Kwadwo Amoateng, a appelé les autorités à mettre en place un fonds d’urgence pour soutenir les victimes. « Ce marché joue un rôle crucial dans notre économie. Il est urgent d’agir pour aider les commerçants à se relever », a-t-il déclaré.
Dans l’attente de mesures concrètes, les commerçants continuent de compter les pertes et de chercher des solutions pour surmonter cette catastrophe.
DS