L’Association des clubs de football amateur du Cameroun (Acfac) a produit un communique dans lequel il accuse, Samuel Eto’o Fils, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de fraude à la nationalité. Par ces motives l’association demande non seulement la suspension de Samuel Eto’o Fils à son poste de président mais également sa condamnation à verser des dommages et intérêts s’élevant à 20 milliards de fcfa à la Fecafoot.
C’est la nouvelle qui a fait le tour des réseaux sociaux le 2 juillet 2024 alors que, le Confédération africaine de football (Caf) n’a pas encore rendu publique les résultats l’audition du président de la Fecafoot au sujets des faits de favoritisme et de matchs truqués qui lui sont reprochés.
Selon la cinquantaine de club de football membre de l’Acfac qui a engagé des actions devant les tribunaux Etatique Camerounais, ils ont mandaté depuis juillet 2022 des personnes pour mener des investigations en Espagne.
En date du 28 juin 2024, l’acfac a indiqué qu’elle a « finalement pu obtenir des preuves irréfutables qui démontrent que Monsieur Samuel Eto’o Fils a acquis la nationalité espagnole le 1er octobre 2007 sur la base des articles 22 et 23 du Code Civil espagnol, ce qui l’a amené à renoncer à la nationalité camerounaise de manière formelle ».
Au regard de leur communiqué, celui qui autre fait la fierté de l’equipe nationale du Cameroun a « automatiquement perdu la nationalité camerounaise le 1er octobre 2007 au moment où il a acquis la nationalité espagnole ».
Pour eux le 17 novembre 2021, en déposant son dossier de candidature à la présidence de la Fecafoot, Samuel Eto’o s’était donc prévalu de la nationalité camerounaise à laquelle il avait renoncé 14 ans plus tôt.
DANIELLE SERI