Cette attitude de ses propriétaires d’engins, surviendrait d’un mécontentement suite à la violation des accords de routine établis d’un commun accord entre eux et les forces de l’ordre après l’évènement de janvier dernier.
En effet, le 05 janvier 2019 un conducteur de motos-taxis, refusant d’obtempérer au corridor sur l’axe du Liberia pays frontalier à la côte d’ivoire, a fait l’objet d’une course poursuite avant de subir copieusement une bastonnade des agents des forces de défense et de sécurité en service.
Cette situation déplorée par le syndicat des motos-taxis a suscité des remous au sein de la ville entrainant la mise à feu de plusieurs corridors.
Logiquement, cet accord collectivement adopté entre les deux partis après avoir vécu cette journée tumultueuse, devrait leur permettre de surmonter leurs différends et de laisser loin derrière ces évènements malencontreux.
Hélas « On a beau chassé le naturel il revient toujours au galop ».
Comme nous enseigne cet adage, contre toute attente, ce matin, ce sont des conducteurs d’engins tout furieux que nous avons rencontré, revendiquant le non-respect de leur accord avec les forces de l’ordre selon lequel désormais sans les papiers recommandés pour les motos ils payeraient 500f CFA à chaque barrage au lieu de 1000f CFA comme cela se constatait par la passé.
Dilane janvier