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Crise au Sein de la CEDEAO : Les Présidents du Mali, du Burkina Faso et du Niger Annoncent le Retrait de Leurs Pays

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Dans une déclaration conjointe, les Chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger expriment leur profond regret quant à l’absence de soutien de la CEDEAO dans la lutte cruciale contre le terrorisme et l’insécurité qui sévissent dans la région. Les trois dirigeants déplorent que malgré leurs appels à l’aide, l’organisation régionale n’ait pas apporté une assistance adéquate à leurs nations en proie à des défis existentiels.

Le communiqué souligne avec fermeté que lorsque les États en question ont décidé de prendre en main leur destinée face à ces menaces pressantes, la CEDEAO a adopté une position qu’ils qualifient d’irrationnelle et inacceptable. Selon eux, l’organisation a réagi en imposant des sanctions qu’ils estiment illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables, en violation flagrante de ses propres textes.

Les trois Présidents de transition, représentant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont pris une décision sans équivoque en décidant, en toute souveraineté, du retrait de leurs pays de la CEDEAO. Cette décision radicale est motivée par la conviction que l’organisation régionale a dévié de ses principes fondateurs et a abandonné les idéaux du panafricanisme, éloignant ainsi ses objectifs des aspirations des peuples qu’elle est censée servir.

La déclaration souligne également la détérioration de la situation des populations déjà éprouvées par les violences perpétrées par des groupes terroristes. Les sanctions imposées par la CEDEAO sont considérées comme ayant davantage fragilisé ces communautés, déjà durement touchées par des conflits et des menaces sécuritaires.

Outre les critiques envers l’incapacité de la CEDEAO à fournir un soutien adéquat, les Chefs d’État mettent en lumière l’influence croissante des puissances étrangères sur l’organisation. Ils dénoncent cette ingérence, affirmant qu’elle a trahi les principes fondateurs de la CEDEAO, faisant de l’organisation une menace pour ses États membres et les populations qu’elle devrait protéger et servir.

La décision de se retirer de la CEDEAO est présentée comme un acte de souveraineté visant à préserver les intérêts et la sécurité des pays concernés. Alors que la communauté internationale observe attentivement l’évolution de cette crise, il reste à voir quelles seront les répercussions de ce retrait sur la dynamique régionale et sur les futures relations entre ces pays et l’organisation régionale.

Scofield K

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