Les autorités sud-coréennes ont procédé à l’arrestation le mercredi 15 janvier 2025,de l’ancien président Yoon Suk Yeol, destitué en décembre dernier. L’opération, menée par le Bureau central des investigations (CIO), s’est déroulée dans un climat de tension marqué par une confrontation avec la garde rapprochée de l’ex-dirigeant.
Dès l’aube, des enquêteurs accompagnés de policiers ont tenté de pénétrer dans la résidence de Yoon Suk Yeol pour exécuter un mandat d’arrêt. Cependant, leur progression a été bloquée par des membres du service de sécurité présidentiel (PSS) et des individus non identifiés, provoquant un face-à-face tendu retransmis en direct par les médias locaux.
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« Aucun dirigeant ne devrait se considérer au-dessus des lois, et nous avons exécuté un mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk Yeol aujourd’hui, » a déclaré l’équipe d’investigation dans un communiqué.
Yoon Suk Yeol, destitué pour avoir tenté d’imposer la loi martiale, est accusé de « rébellion », une charge grave qui a plongé la Corée du Sud dans une crise politique majeure. Selon des sources locales, l’arrestation a été confirmée à 10 h 33 heure locale, après un assaut décisif des forces de l’ordre sur la résidence.
Cette opération, décrite par les enquêteurs comme un acte nécessaire pour garantir la stabilité politique, marque un tournant historique. Yoon Suk Yeol devient ainsi le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté.
DS