L’avortement malgré la modernisation avancée en Afrique demeure un sujet sensible. Mais cela n’empêche pas cette pratique de prospérer.
Selon Angela Kpeidja, journaliste béninoise et spécialiste en santé ce sont 110 millions de rapports sexuels qui sont pratiqué par jour dans le monde et 910 millions de grossesses annuel dont 356 mille vont à terme. Le reste des grossesses sont interrompus.
En 2022, les avortements clandestins représentaient 8% des décès maternels et 50% des admissions aux urgences gynécologiques en Afrique.
En effet depuis l’adoption du protocole de Maputo le 11 juillet 2003 au Mozambique ce sont deux sorte d’avortement qui ce courtois dans les Etats ayant ratifié ce protocole. Notamment l’avortement à risque et l’avortement sécurisé.
L’avortement à risque qui est une pratique datant est défini comme toute interruption de grossesse effectué par une personne peu qualifié ou non qualifié dans des conditions d’hygiène douteuses mettant en péril la vie de la femme. Alors que l’avortement sécurisé et médicalisé un avortement qui se fait par un personnel de santé qualifié et dans des conditions sécurisées et d’hygiène définies par l’Organisation mondiale de la santé(Oms).
L’Oms considère que l’avortement sécurisé est un soin de santé qui rentre dans le cadre de la santé de la reproduction. Ce soin peut être médicamenteux ou faire de façon chirurgicale. Pour la spécialiste de santé Angela Kpeidja il est important que les médias s’impliquent pour que les femmes résidentes dans les pays ayant ratifiés le protocole de Maputo comme la Côte d’Ivoire puissent recourir à ce soin dans les conditions définies par ce cadre.
DANIELLE SERI