Après le retrait des pays de l’AES de la CEDEAO : l’Union européenne réagit

Le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) continue de susciter des réactions à l’international. L’Union européenne (UE), par l’intermédiaire de son ambassadeur au Nigeria et auprès de la CEDEAO, Gautier Mignot, a exprimé son regret face à cette décision, mettant en avant ses possibles répercussions sur la stabilité et la coopération régionale.

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Lors d’une déclaration publique, Gautier Mignot a établi un parallèle avec le Brexit, soulignant que la gestion d’une séparation de ce type nécessite dialogue et négociation. « C’est une décision que nous regrettons, car nous soutenons fortement l’intégration ouest-africaine. La scission ne nous paraît pas une bonne idée », a-t-il affirmé, appelant à une coopération renforcée entre les pays concernés.

Dans ce contexte, l’UE encourage la CEDEAO à réévaluer ses relations avec l’Alliance des États du Sahel (AES) et à envisager d’autres formes de collaboration. Elle propose également son expertise pour faciliter un dialogue constructif entre les parties et maintenir des mécanismes de coopération efficaces.

Le 29 janvier 2025, depuis Abuja, Dr Alieu Touray, Président de la Commission de la CEDEAO, a confirmé officiellement la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de l’organisation régionale. Cette annonce marque un tournant dans les relations entre ces trois États sahéliens et la CEDEAO, ouvrant la voie à une nouvelle dynamique dans la sous-région.

DS