Le tribunal ivoirien a tranché en faveur du Front Populaire Ivoirien (FPI) dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Dagbo Godé, ancien vice-président du parti. Selon un communiqué signé par Bamba Franck Mamadou, vice-président du FPI, la justice a rejeté la demande de M. Dagbo visant à invalider le 5ᵉ Congrès ordinaire du parti, organisé les 8 et 9 novembre 2024 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix, à Yamoussoukro.
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La décision rendue le jeudi 26 décembre 2024 confirme la légalité de ce congrès et de toutes les résolutions qui y ont été adoptées. Parmi ces résolutions figurent notamment des réformes majeures des textes du parti, la suppression des courants internes, ainsi que des sanctions disciplinaires à l’encontre de plusieurs cadres, dont Pierre Dagbo lui-même.
Pierre Dagbo, qui s’était positionné comme un adversaire de Pascal Affi N’Guessan lors des élections à la présidence du FPI, avait introduit une plainte en octobre dernier. Dans cette requête, il contestait la tenue du congrès et dénonçait des violations des statuts du parti, qu’il attribuait au président sortant. Il accusait notamment Pascal Affi N’Guessan de manœuvres visant à prolonger son mandat, échu depuis juillet 2023.
Outre l’échec de Pierre Dagbo à faire annuler le congrès, cette décision de justice marque un tournant pour le FPI. Elle valide également les élections des organes dirigeants, dont celle de Pascal Affi N’Guessan à la présidence du parti, ainsi que sa désignation comme candidat du FPI pour la présidentielle d’octobre 2025.
Le 5ᵉ Congrès du FPI aura donc scellé des choix décisifs pour l’avenir du parti, malgré les contestations internes et les tensions qui l’ont marqué durant l’année 2024.
Grace-Gaelle