Croissance et gouvernance économique, climat des affaires, etc. : Ces points que la Côte d’Ivoire a engrangés en 2018

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L’on notera les performances positives du pays, notamment, celles enregistrées dans le rapport « Doing Business » de la Banque mondiale qui classe la Côte d’Ivoire parmi les dix pays réformateurs au monde. A l’indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine, la Côte d’Ivoire est passée de la 41ème à la 22ème place, enregistrant ainsi sa meilleure progression entre 2017 et 2018. La croissance économique de la Côte d’Ivoire, 7,8 % en 2017, reste soutenue depuis 2012, avec une prévision de l’ordre de 8 % en 2018. Ces performances continuent d’être saluées par les experts en développement de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (Fmi), de la Banque africaine de développement (Bad), du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), etc.

Le directeur du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), Bakary Sanogo, relevait à juste titre, dans une contribution récente, que « les instances internationales ne tarissent pas d’éloges (à l’égard de la Côte d’Ivoire, Ndlr), parlant d’une performance économique impressionnante, de cas d’école, d’expérience à partager ». Notamment, lors de diverses réunions du Fmi et de la Banque mondiale, de l’Africa Ceo Forum, du Forum économique mondial de Davos, du sommet Union africaine-Union européenne et du Global policy conference. Et tout récemment, au siège des Nations-unies à New York, où la Côte d’Ivoire préside, en ce mois de décembre 2018, le Conseil de sécurité.

« Cela dit, les Ivoiriens ont de nombreuses autres attentes. Ils demandent toujours plus, pour de meilleures conditions de vie. Des demandes que le gouvernement trouve légitimes, car beaucoup reste à faire. Et, à la fête du travail de mai 2018, le président de la République a indiqué que sa détermination à faire plus pour aujourd’hui et demain est sans limite », rappelait Bakary Sanogo. Certainement 2019 verra des actions et réalisations d’envergure, d’autant plus que c’est une année charnière, relativement à la vision d’émergence 2020 projetée par le gouvernement Ouattara.

 

Élysée LATH


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