Affaire Snedai : Enquête sur la Famille Bictogo et les 6 Millions d’Euros Réclamés

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La justice ivoirienne intensifie son enquête sur le marché controversé des passeports, ciblant de près les proches d’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale. La fille et deux frères de Bictogo ont récemment été convoqués par les autorités judiciaires dans le cadre de cette affaire. L’État ivoirien réclame près de 6 millions d’euros soit plus de 3 milliards de FCFA à Snedai, l’entreprise fondée par Bictogo, pour des irrégularités présumées dans la confection des passeports.

Les convocations font partie d’une enquête plus vaste sur les pratiques de Snedai. Les autorités cherchent à comprendre comment l’entreprise a géré le contrat lucratif de la confection des passeports, un marché crucial pour la Côte d’Ivoire. Les proches de Bictogo sont soupçonnés d’avoir joué un rôle clé dans les opérations de l’entreprise, d’où leur implication directe dans l’enquête.

Cette affaire a déclenché une onde de choc dans le paysage politique ivoirien. Adama Bictogo, figure influente et controversée, voit sa famille et son entreprise sous une intense pression judiciaire. Les accusations et les montants réclamés par l’État ajoutent une dimension dramatique à ce scandale, dont les répercussions pourraient être significatives pour Bictogo et son entourage.

Les implications politiques de cette affaire sont majeures. Adama Bictogo, en tant que président de l’Assemblée nationale, est une personnalité de premier plan. Les résultats de cette enquête pourraient non seulement affecter sa carrière mais aussi avoir des répercussions sur le climat politique en Côte d’Ivoire. Les observateurs suivent de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption et les pratiques commerciales douteuses dans le pays.

L’enquête sur le marché des passeports et les convocations des proches d’Adama Bictogo montrent la détermination de la justice ivoirienne à aller au fond de cette affaire. Alors que les investigations se poursuivent, la Côte d’Ivoire attend avec impatience les résultats de cette affaire qui pourrait bien redéfinir les normes de transparence et de responsabilité dans le pays.

Scofield K


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