Le président de la République de Côte d’ivoire, Alassane Ouattara a annoncé devant le Congrès le 18 juin 2024 que le Fonds monétaire international (Fmi) procédera à un nouveau décaissement avant la fin de ce mois de juin 2024.
Selon le chef suprême de la nation ivoirienne, le programme économique et Financier conclu avec le Fmi, pour la période 2023 – 2026, s’exécute de manière « satisfaisante ».
Dans son adresse sur l’état de la national, le chef de l’Etat n’a pas manqué de signifier que sur le plan économique, la Côte d’Ivoire continue de démontrer sa « résilience » après la pandémie de COVID-19.
En effet, a-t-il affirmé en 2023, l’activité économique est « restée robuste, avec un taux de croissance de 6,5% ».
Cette résilience de l’économie ivoirienne à entendre Alassane Ouattara s’appuie sur un cadre macroéconomique « solide et une gestion saine des finances publiques. Cela veut dire que la dette est maîtrisée, les équilibres sont maintenus et la dynamique économique promet des lendemains meilleurs ».
Malgré les chocs au niveau international et sous-régional, il fait savoir que le taux de croissance économique devrait s’établir en moyenne à « environ 7% par an sur la période 2024 – 2027 ».
La Côte d’ivoire est la 3e d’Afrique francophone après l’Algérie et le Maroc..
Par ailleurs, il a souligné que les dernières notations de la Côte d’ivoire, par les agences de notation, ont confirmé la résilience de notre économie.
« La Côte d’Ivoire est devenue, depuis le mois de mai dernier, le 3e pays d’Afrique subsaharienne le mieux noté par Standard & Poor’s en matière de notation de dette souveraine, après le Botswana et l’Ile Maurice. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui la 9e économie du continent africain, la 3e d’Afrique francophone après l’Algérie et le Maroc, et la 2e économie d’Afrique de l’Ouest après le Nigeria » a-t-il déclaré avec fierté.
La Cote d’ivoire aux dires du présidente Alassane continue de bénéficier de la confiance des partenaires au développement bilatéraux comme multilatéraux, et surtout du secteur privé qui poursuit ses investissements dans l’économie nationale.
« Le taux d’investissement est passé de moins de 9% en 2011 à plus de 25% en 2023 ».
Ces performances ainsi que la confiance des partenaires au développement et des investisseurs ont été possibles selon lui grâce à des réformes structurelles et sectorielles « importantes, soutenues par l’amélioration de la gouvernance, de la bonne gestion des finances publiques et de la lutte contre la corruption ».
Grace-Gaëlle