Après la tontine sexuelle, la drogue et les grossesses en milieu scolaire place à la nouvelle tendance des jeunes ivoiriens : remplacer l’argent du transport par une « partie de jambes en l’air » avec le chauffeur. Cette nouvelle dépravation des mœurs, choque plus d’uns. Interrogés, certains taximen parlent de leurs actes adultérins « peu catholique », avec beaucoup d’enthousiasme. « Ma chérie pense que je la trompe.
Effectivement, c’est le cas. Quand il y a moyen de se satisfaire, je le fais », affirme un chauffeur de taxi de la capitale abidjanaise après avoir reçu l’appel de sa petite amie.
Mais comment se satisfait-il ? Et avec qui ? Le taximan, heureux d’évoquer ses prouesses, poursuit: « Il y a des filles qui nous provoquent. Parfois, elles négocient le prix et montent dans la voiture. Après, elles te disent qu’elles n’ont pas d’argent et elles te proposent ouvertement un coup ».
Plus loin, il raconte comment il arrive à coucher avec des filles d’une commune à une autre grâce à des propositions très alléchantes de ces jeunes filles.
Pour vérifier la véracité de ces propos, nous avons mené une enquête auprès de certaines jeunes filles à Abidjan. Les propos de l’une d’entre elles sont plus que surprenants : « c’est la meilleure manière de se déplacer. On propose aux taximètres de coucher avec eux. La plupart acceptent. Aujourd’hui à Abidjan, il faut être malin pour avoir ce qu’on veut ».
La vérité est bien là. Il existe une nouvelle forme de prostitution à Abidjan. Offrir le « fruit défendu en remplacement du transport ».
SK
